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Quand la malchance n’en est pas vraiment une


Des fois, il suffit d'un autre reflet
Des fois, il suffit d'un autre reflet

Ce que j’entends souvent, c’est:

« Je commence à perdre espoir. »

« Je pense abandonner. »


Dit avec cette lassitude que je reconnais tout de suite, pour la comprendre trop bien: Celle qui vient après trop de refus.

Trop de silences.

Trop d’efforts qui ne mènent nulle part.

Et ce que je trouve le plus dangereux là-dedans? Ce n’est pas l’échec, c’est ce glissement presque invisible qui s’installe: à force de rejet, on finit par accepter une fraction de sa propre valeur.


Tu fais tout ce qu’il faut, t'ajustes ton CV, tu t’entraînes pour les questions, t'arrives préparé(e) au maximum.

Et malgré tout ça…Tu sors de l’entrevue avec ce doute dans le ventre. Tu rafraîchis ta boîte courriel trop souvent.

Tu finis par te demander si le problème, c’est toi.


Mais si ce n’était pas une question de chance?

Et si ce n’était pas non plus une question de compétence?

Et si c’était qu’à force de vivre du rejet, des silences, des déceptions, t'en es venu à le croire?


À croire que tu n’es pas ce qu’ils cherchent.

Que tu dois en faire plus.

Être “plus convaincant(e)”, “plus stratégique”, “plus vendable”.


Et à force d’y croire… quelque chose en toi a ''shifté''. T'arrives toujours aussi préparé(e), mais moins aligné(e), moins habité(e) par ta propre voix.

Moins connecté(e) à ce qui te rend vraiment vivant(e).


Et c’est là le paradoxe cruel: plus tu vis du rejet, plus tu risques d’en vivre encore.


Pas parce que tu n’as pas ce qu’il faut.

Mais parce qu’à force de te protéger, tu ne rayonnes plus de la même façon.

Tu portes le doute sans même t’en rendre compte. Et ce reflet flou…finit par te précéder en entrevue.

Je le dis souvent: Ce n’est pas toujours de stratégie qu’on a besoin.


Parfois, on a juste besoin d’un miroir.


Un miroir humain. Bon okay pas celui dans les boutiques qui te détruisent le portrait. Mais bien celui qui t’aide à voir ce que tu ne vois plus quand tu es épuisé(e) de te justifier.

Quelqu’un qui t’aide à recoller les morceaux du regard que tu portes sur toi.


Parce qu’à force de devoir se prouver…on en oublie parfois ce qu’on a envie de dire pour vrai.


Ce texte ne te dira pas comment te “vendre”.

Il ne t’encouragera pas à jouer un rôle.

Mais si tu t’y reconnais, je veux que tu saches une chose:

Ce n’est pas parce que tu n’as pas encore trouvé la bonne chaise, que tu dois te rétrécir pour t’adapter à toutes les autres.


Je sais ce que ça fait de douter de son reflet.

Je le vis moi aussi, parfois à mes dépens.

J’ai cette capacité, parfois c'est un cadeau, parfois un poids, à capter ce qui ne se dit pas.

Une micro-expression, un flottement dans la voix, un petit quelque chose que d’autres ne verraient pas…moi je le ressens dans mes trippes. Tout de suite.

C’est une force, surtout en coaching. Je détecte la façade. En fait je ''déteste'' la façade.

Mais surtout, je reconnais l’authenticité quand elle se pointe, même timide, même brisée.

Et avec le temps, j’ai compris que je suis un miroir. Si tu arrives figé(e), je le ressens.

Si tu es chaleureux(se), je te le redonne…avec la lumière pis toute.


Alors si tu as besoin d’un espace où on te voit autrement, pas plus, pas moins, juste autrement, tu sais où me trouver.


Tu veux en parler? Je t’offre un espace pour déposer ce que tu portes et avancer avec une posture qui te ressemble.


Tu peux m’écrire en privé ou jeter un œil aux services ADN évolution ici: adnevolution.ca/services


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