50 heures, 4 jours, et une claque d’humanité: ce que UPW m’a réellement appris
- Audrey Lessard

- 22 oct.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 oct.

Le point de départ
Je suis arrivée à Unleash the Power Within, un événement immersif de quatre jours animé par Tony Robbins, avec une certaine curiosité. Pas avec l’intention de « me transformer », mais avec l’envie de vivre une expérience différente, d’observer, tout simplement.
Mais en vrai,
Dès mon arrivée, plusieurs participants m’ont demandé:
« Est-ce ta première expérience en personne? As-tu une raison particulière d'être ici? »
À chaque fois, la même réponse: juste pour vivre l’expérience. Je me sens bien, j’ai plein de projets, de rêves, je n’ai pas l’impression d’avoir besoin d’une “transformation”.
Je croyais être à une bonne place: équilibrée, bien dans ma peau. Mais parfois, ce n’est pas ce qu’on vit qui change tout. C’est ce qu’on réalise en le vivant.
50 heures de déstabilisation
Quatre jours. Cinquante heures d’énergie pure, de danse, de cris, de rires, de moments inconfortables (je n'ose même pas expliquer hahaha) et d’introspection.
Des milliers de personnes venues des quatre coins du monde, chacune avec sa propre raison d’être là: des blessures à guérir, des ambitions à raviver, des rêves à redéfinir, parfois aussi des ''c'était pas mon idée j'accompagne mon/ma conjoint(e)!!''
Et moi, au milieu de tout ça, j’ai compris quelque chose d’essentiel: Je n’étais pas venue pour apprendre à faire plus, mais pour être davantage.
Dans cette salle immense, j’ai senti l’énergie collective me traverser. C’est étrange à dire, mais se laisser bousculer par tant d’humanité, ça recentre.
Les pensées que je croyais déjà “réglées”
Je croyais avoir dépassé certaines croyances limitantes.
Je pensais être à un stade où je pouvais simplement observer les autres transformer leur vie.
Mais UPW m’a forcée à regarder plus près.
Je me suis rendu compte que je prenais parfois la vie trop au sérieux.
Que certaines journées, même les plus belles, je les vivais comme une to-do list.
Même cet événement, en fait, c’était un rêve sur ma bucket list : je le réalise, je raye, been there, done that.
Et que j’avais oublié de laisser une place à la légèreté, à cette silliness qu’on perd parfois en grandissant: cette capacité d’être pleinement dans le moment, sans chercher à bien faire, sans se juger, sans performer.
Ironiquement, j’accompagne les autres à se reconnecter à leur essence, alors que j’avais perdu un peu de contact avec la mienne.
J’apporte cette version de moi-même que très peu pour être honnête.
Et pourtant, je pense que c’est celle que j’aime le plus.
Quand je me permets d’être un peu “silly”, je suis pleinement moi: décomplexée, libre de tout jugement, connectée au moment et plus proche des gens autour de moi.
Plus vraie, plus chaleureuse.
Le lâcher-prise concret
À un moment donné, j’ai arrêté d’analyser.
J’ai cessé de vouloir “comprendre l’expérience” pour simplement la vivre.
Au début, mon esprit décortiquait tout: Oui, c’est intéressant, mais je sais déjà tout ça.
Puis, au jour 2, une phrase m’a frappée:
“You understand, but you don’t know. To change, you must know through repetition.”
Et j’ai compris que ce n’est pas parce qu’on sait quelque chose qu’on l’a réellement intégré. Je connaissais les concepts.
Mais je ne les vivais pas nécessairement.
C’est à ce moment-là que quelque chose s’est ouvert. Un espace de curiosité, de présence. J’ai senti mon corps se détendre, mon esprit se déposer. Je me suis sentie légère, pas parce que tout devenait simple, mais parce que j’acceptais enfin de ne plus tout comprendre.
J’ai vraiment fait du “let go”, comme on dit!
Et depuis, je remarque ce lâcher-prise dans les petits gestes du quotidien.
Le “bot”
Récemment, j’ai échangé avec quelqu’un qui se disait intéressé par un coaching d’entrevue, avant de réaliser qu’il s’agissait probablement d’un bot.
Les messages étaient trop vagues, trop mécaniques.
Avant, j’aurais été irritée. Peut-être même fâchée.
J’aurais ressenti une perte de temps, une frustration.
Mais cette fois, j’ai simplement souri. J'ai pris une grande respiration et je me suis dit:
« Ce n’est pas grave. Je choisis ce que j’absorbe comme énergie. »
Et c’est fou comme ce simple choix change tout. C'est la liberté!!
Est-ce que ça veut dire que c’est “réglé” pour toujours? Probablement pas.
Mais si, jour après jour, je choisis consciemment ce qui m’atteint, alors, à force de répétition, chaque geste devient une transformation en soi.
le bain froid
Voici un autre exemple tout simple. Hier soir, au spa nordique, je me retrouve devant le bain froid.
D’habitude, je fais un pas, deux si j'ai beaucoup de courage et je ressors aussitôt, en me répétant: « Non, non, non, trop froid, je déteste ça! »
Mais cette fois, j’ai entendu mon cerveau dire “non” et j’ai répondu calmement, dans ma tête bien sûr:
« Pas aujourd’hui. I’m the boss. »
Je suis entrée.
Puis j’y suis retournée, trois fois dans la soirée.
Trois fois plus de fierté et un sourire qui ne voulait plus partir.
Ce que je ramène
Je ne sais pas si je peux dire que je suis revenue transformé.
Je suis revenue plus vivante c'est certain.
Avec la ferme intention d’ajouter plus de légèreté, plus de rires spontanés, plus d’expériences qu’on ne peut pas cocher dans une case, faut les vivre.
Parce qu’au fond, la vraie évolution ne se mesure pas en heures de formation, mais en moments où l’on choisit consciemment de s’ouvrir un peu plus à la vie, de passer à l'action.
Et si je devais résumer cette expérience en une phrase, ce serait celle-ci:
« Ce n’est pas l’événement qui transforme. C’est la façon dont on choisit de le vivre. »
Je suis reconnaissante d’avoir vécu cette expérience sans savoir exactement ce que j’allais y trouver.
Parce qu’en voulant juste vivre l’expérience, j’ai trouvé ce dont je ne savais même pas avoir besoin: de la légèreté, du jeu et cette phrase que je garde en tête depuis:
“I don't experience life. I experience life I focus on - Tony robbins”





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