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Et si les équipes les plus solides étaient aussi les plus inclusives?

Dernière mise à jour : 8 août


Un de ces moments où rien n’avait besoin d’être dit. Juste la présence. Juste la confiance. Le même type d’espace que j’essaie de créer, pour les équipes, pour les humains, pour que ça dure vraiment.
Un de ces moments où rien n’avait besoin d’être dit.

Je me souviens d’un moment précis, mais ce n’était pas un cas isolé:

J’avais embauché une nouvelle employée, elle était bien sûr compétente, investie, calme. Mais elle venait d’un milieu où on partageait peu ses opinions, pour diverses raisons. Également, où poser une question ou même dire “je ne comprends pas” n’était pas toujours bien vu. Dans les premières semaines, je sentais qu’il y avait quelque chose. Un silence un peu trop poli, même pour un début en poste. Des regards qui cherchent l’approbation plus que l’échange. J’ai toujours pris le temps d’accueillir personnellement chaque nouvel employé. Quand je le pouvais, je dînais avec eux dès la première journée. Pas pour parler de procédures ou de livrables. Pour découvrir l’humain derrière le CV. Pour semer un lien de confiance dès le départ, avant même d’entrer dans la “performance”. Et parfois, malgré tout ça, je sentais qu’il fallait aller plus loin.

Alors je répétais, plus d’une fois: «Ici, tu as le droit de ne pas être d’accord, de poser des questions, d’exprimer un doute. La seule chose que je demande, c’est que ça se fasse toujours dans le respect.»


«Ce n’est pas grave si ce n’est pas encore “constructif”, parfois, on ne sait pas si ça l’est tant qu’on ne s’est pas permis de le dire.»


Et quand je sentais que ça bloquait encore, je ne laissais pas le malaise s’installer, je posais la question directement.

C’est fou comme un climat de confiance, ça ne s’impose pas.

Ça se tisse, dans les silences, dans les regards et dans les petites phrases qui, tranquillement, ouvrent la voie a du vrai.


Et c’est ça qui est riche et beau.


Quand appartenance rime avec performance


On parle souvent de performance comme d’une affaire de compétence, d’objectifs, de chiffres. Mais en vérité, les meilleurs résultats naissent dans les espaces où l’on peut être soi-même.

Pas besoin de marcher sur des œufs ni de tout justifier.

Pas besoin de “faire semblant que ça va” pour sauver la face.

Un climat de confiance, ce n’est pas un luxe. C’est LA base et les leaders qui l’ont compris créent des équipes plus solides, plus créatives, plus durables.


Ce que la recherche confirme (mais que plusieurs vivent déjà)


Les organisations où l’on ressent un haut niveau d’appartenance ont:

  • une rétention plus forte;

  • moins d’absentéisme;

  • plus de collaboration spontanée;

  • et surtout: une capacité d’innovation plus élevée.

Pourquoi?

Parce qu’on y est disponible: mentalement, émotionnellement et stratégiquement.

Quand on ne passe pas son temps à marcher sur des œufs, à essayer de deviner ce qu’on a “le droit” de dire…Quand on ne craint pas de se faire reprocher une idée un peu trop audacieuse…Quand on ne risque pas d’être perçu comme “compliqué” juste parce qu’on pense autrement, ou qu’on a l’esprit bouillonnant de créativité…

Alors là, on devient libre d’apporter tout ce qu’on est.

Et c’est ça, l’inclusion. C'est pas une une façade. C'est un choix assumé d’accueillir la richesse derrière chaque parcelle d’unicité. Même (et surtout) quand cette unicité sort des sentiers battus et bouscule nos idées préconçues.


Le “bon fit”: et si on arrêtait de chercher des clones?


Le réflexe est humain: on veut travailler avec des gens qui nous ressemblent. Mais en recrutement comme en gestion, chercher des gens qui “fit” trop parfaitement peut parfois nous priver de perspectives précieuses.

L’harmonie, c’est agréable. Mais c’est la diversité des styles, des voix, des angles qui fait évoluer un projet.

Pas besoin d’être en opposition, mais d’être en dialogue. Et ça, ça demande du courage et des leaders capables d'accueillir cette diversité.


ça commence parfois par des questions simples


Appartenir, ce n’est pas seulement “être accueilli” le jour 1. C’est se sentir compris et reconnu, même dans les petits détails.

Et parfois, il suffit de poser les bonnes questions dès le début:


De quelle façon tu apprends le mieux?


Est-ce que tu préfères du feedback en direct ou en 1:1?


Y a-t-il un sujet qui te passionne, qu’on pourrait intégrer dans nos exemples, nos réflexions d’équipe?


Des questions simples, mais qui changent tout.

Parce qu’elles montrent qu’on ne veut pas juste gérer une ressource, mais bien, connaître la personne.

Et en la connaissant mieux, on devient aussi plus apte à voir où ses passions pourraient s’aligner avec de nouvelles opportunités. Une manière toute simple de faire une pierre deux coups:

Valoriser le présent Et ouvrir des chemins vers l’avenir.

L’inclusion comme moteur, pas comme vitrine


Bien sûr, ce n’est pas une recette miracle. La réussite d’une entreprise repose sur de nombreux facteurs.

Mais l’inclusion, la vraie, peut transformer une équipe.

Pas l’inclusion pour cocher une case ou gonfler des statistiques.

Pas celle qui s’affiche dans les valeurs, mais qui reste silencieuse dans les gestes.

Je parle d’une inclusion qui accueille la personne dans son entièreté:

  • Pour ce qu’elle sait faire (ses compétences techniques),

  • Pour la manière dont elle le fait (ses soft skills),

  • Et pour ce petit quelque chose d’unique, sa “quirkiness”, qui ne rentre peut-être pas dans un tableau Excel…mais qui rend une équipe vivante.


Mon choix (et mon invitation)


J’ai eu la chance, dans ma carrière, d’évoluer dans des milieux où on prenait le temps de voir les gens. Où la performance ne s’obtenait pas au détriment de l’authenticité, mais grâce à elle.

Aujourd’hui, avec ADN évolution, j’accompagne les pros et les équipes qui veulent conjuguer les deux: Pas en surface, mais en profondeur.


Et si je laisse parler ma quirkiness à moi ;) passionnée de nature, voyage et de grands espaces:
Je crois profondément qu’un environnement sain, c’est celui où chacun peut contribuer sans s’épuiser, où la différence fait pousser du lien et où l’appartenance est un sol vivant, riche de toutes nos racines et de ce qui nous rend uniques.

Si ça vous parle, si vous sentez qu’il manque juste un petit ajustement pour créer un climat plus vivant, plus vrai: je suis à un clic, café à la main!



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