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Quand le sens s’effrite, tout le reste suit

  • 2 mai
  • 2 min de lecture


Retrouver un sens
Retrouver un sens

Cette semaine, je suis tombée sur une statistique qui m’a frappée de plein fouet:

👉 1 travailleur québécois sur 4 présente des signes d’épuisement professionnel.

Et parmi ceux qui sont les plus touchés, près de la moitié songent à quitter leur emploi.

C’est énorme. Et ça en dit long.


Parce que l’épuisement ne vient pas toujours d’un trop-plein de travail. Parfois, il vient d’un vide intérieur. Celui qu’on ressent quand le sens n’est plus là. Quand ce qu’on fait au quotidien n’est plus aligné avec ce qu’on est.


Deux moments, deux réveils

Je me souviens d’un matin très précis. Stationnée devant mon lieu de travail, les mains sur le volant, moteur éteint. Tout était prêt pour une autre journée: agenda rempli, responsabilités assumées, café à portée de main.

Mais moi, j’étais ailleurs.

Pas physiquement, j’étais là, bien réveillée. Mais mentalement, c’était le brouillard. Je n’avais tout simplement pas envie d’entrer. Pas parce que je détestais mon travail. Mais parce que je ne me sentais plus là. Je m'étais perdue dans le rythme, dans les exigences, dans le fait de vouloir tout faire… pour tout le monde. Je m’étais oubliée dans l’équation.

Ce n’était pas un manque de passion, ni un doute sur mes capacités. C’était une fatigue de moi, une fatigue d’être toujours dans le don, sans prendre le temps de me rebrancher à ce que moi je voulais vraiment.

Et puis, il y a eu l’autre moment. Un emploi que j’ai occupé pendant un certain temps, mais dans lequel je ne me reconnaissais pas du tout. Tout était correct sur papier. Mais en-dedans, je comptais les heures. Je n'étais pas en train de bâtir quelque chose, j’achetais mon temps. Et chaque jour, je laissais une petite partie de moi en veille. J’avais des compétences, oui. Mais pas ma couleur. Pas mon ADN.


Le sens, ce n’est pas un luxe

Ces deux expériences m’ont marquée, chacune à leur façon.

L’une m’a montré qu’on peut s’épuiser même en faisant quelque chose qu’on aime... si on oublie de s’écouter.

L’autre m’a appris qu’on peut très bien fonctionner dans un poste et se sentir vide parce qu’on n’est tout simplement pas à sa place.

Le point commun? Le manque de sens. Ou plutôt, le manque d’un alignement profond entre ce qu’on vit et ce qu’on est.


Ce que je retiens

Dans mes accompagnements, je le vois chaque semaine: Quand une personne reprend contact avec ce qui la fait vibrer. Quand elle ose revoir ses repères, ses besoins, ses priorités…

Il se passe quelque chose.

Pas une transformation instantanée. Mais un réveil doux. Un retour à soi.

Et ça, c’est souvent le premier pas vers une vraie (r)évolution.


Et toi?

Est-ce que tu sens que ton quotidien professionnel est encore aligné avec ce qui est important pour toi?

Si la réponse est floue… c’est peut-être qu’un espace s’est creusé entre ce que tu vis et ce que tu veux. Et ce n’est pas une faiblesse. C’est un wake-up call.

Besoin de te recentrer? C’est exactement ce qu’on explore dans mon approche CANEVAS. Pour que ton énergie, ton équilibre et ton sens marchent main dans la main.

Parce qu’un quotidien aligné, ça change tout.

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